Faire face aux schémas répétitifs de l’autosabotage

Comment repérer l’autosabotage?

L’autosabotage est une tendance inconsciente à se mettre en échec. Cela se manifeste sous différentes formes : le fait de ne pas réagir à un moment clé pour soi, la personne ne saisit pas l’opportunité qui se présente à elle, elle reste dans l’inaction. Cela va être souvent accompagné de pensées irrationnelles.

Par exemple, il va y avoir le fait d’arriver systématiquement en retard, de bâcler les projets confiés, mal gérer son compte bancaire. Sur le plan sentimental, ça peut être de s’intéresser à une personne qui ne s’intéressera pas à vous en retour.

Deux façons principales de se saboter : ne pas agir et agir de manière à ce que cela amène des conséquences négatives. La racine de l’autosabotage est une dévalorisation de soi, une mauvaise image inconsciente de soi; ladite image va nous pousser à aller vers des gens qui vont renforcer cette croyance de soi, cette image négative. La racine de l’autosabotage est assez profonde. C’est un cercle vicieux, nos comportements qui nous sabotent vont saboter notre confiance en nous.

Les parents sont les premières figures d’attachement pour l’enfant; c’est la qualité de l’amour et de la relation avec ces figures qui va permettre une bonne estime de soi ainsi qu’une bonne confiance en soi. Si cela est fragile au niveau des parents, à savoir qu’ils ne soutiennent pas l’enfant et que l’amour n’est pas inconditionnel, l’enfant va entendre de manière implicite qu’il sera aimé s’il se comporte d’une certaine manière. Donc l’enfant va s’adapter et rentrer dans un faux self (concept de Winnicott).

Sur le plan amoureux, on peut se saboter, par exemple : des amis veulent vous présenter quelqu’un et vous n’allez pas au rendez-vous. Le rejet de l’amour vient d’une peur d’une conséquence négative à la rencontre de l’autre. L’autosabotage permet l’évitement d’un conflit psychique. Il s’agit souvent d’un enjeu très fort avec un des deux parents. L’autosabotage est souvent  lié à la dépendance affective à l’un ou l’autre parent.

L’autosabotage revient à un combat ente la partie qui veut s’affirmer et la partie qui tire vers le bas. Cette dernière a peur, elle nous bloque car elle veut nous protéger à la base. Elle nous met en sécurité, dans notre zone de confort et en même temps, on passe à côté de sa vie. Ce sont des mécanismes de défense qui ont été mis en place pendant la période infantile mais qui ne sont plus utiles dans notre vie d’adulte.

Comment solutionner l’autosabotage?

Il est important que le patient prenne conscience de son autosabotage et qu’il comprenne par le biais de la thérapie son conflit psychique. La personne passe par l’acceptation de cette partie qui tire vers le bas en l’accueillant, en l’écoutant avec bienveillance. Il s’agit de l’enfant intérieur qui a besoin de comprendre ses blessures émotionnelles, ses angoisses. L’autosaboteur n’est pas un ennemi.

Il est important de s’accepter comme on est en s’aimant; la bienveillance et la compassion pour soi-même est indispensable.

Si vous ressentez le besoin de consulter dans mon cabinet de psychologie à Nice, ne vous arrêtez pas à l’aspect  pécuniaire. La santé mentale est importante dans votre équilibre de vie!