Grandir sans père : réparer son enfant intérieur dans mon cabinet de psychologie dans le centre de Nice

Les conséquences de croître sans un père 

IL faut d’abord préciser que chaque personne a sa propre génèse, cela dépend à quel moment le père est parti : dans la petite enfance, à l’adolescence ou à l’âge adulte. Au niveau émotionnel, sans le père il va exister un manque et si cela s’est passé pendant la petite enfance la personne aura un très grand sentiment d’injustice. C’est le principe de la famille idéalisée, à savoir le fait de grandir avec un père et une mère. A l’adolescence, il y aura beaucoup de colère et une crise identitaire par rapport à sa construction d’avec un seul référent : la mère.

L’enfant aura tendance à fusionner avec la mère et la mère avec son enfant car le tiers séparateur (le père) n’est pas présent. Dans l’enfance, la mère sera idéalisée pour la rejeter en période d’adolescence. Il peut y avoir un risque de compulsion, d’addictions (alimentaire, drogue, alcool…).

Pouvons nous combler le manque de père?

Nous pouvons trouver des substituts à la figure paternelle comme le grand-père, le frère, l’oncle, un beau-père. L’enfant peut se retrouver en insécurité car il y a une fragilité. L’enfant va essayer de combler les attentes de la mère qui ne désire pas ailleurs. L’enfant développera un faux self, un masque social, il se montrera fort. Il va développer des stratégies pour réussir dans la vie.

Réparer l’enfant intérieur qui est une partie de nous qui existe tout au long de notre vie, c’est aussi la partie de nous qui est créative et en joie, la partie émotionnelle. C’est la partie qui va chercher les ressources en nous pour recommencer des choses, reprendre goût à la vie.

Réparer son enfant intérieur 

C’est accepter  d’être vulnérable. Il est important de faire le deuil du père idéal.  Avec leur partenaire, il y aura beaucoup de dépendance affective parmi les comportements. Il y aura également une absence de reconnaissance que l’individu cherchera dans son travail ou encore dans un groupe d’appartenance…

Il va falloir reconnaître ses émotions, s’écouter, se reconnecter à l’enfance. Souvent la personne qui n’a pas eu de père surmentalise. Elle va assez vite dans le cognitif. Grandir sans père et être heureux c’est mener un chemin d’introspection pour se reconnaître, s’aimer, s’accepter. On passe par devenir son propre parent bienveillant.

Si vous désirez travailler sur votre enfant intérieur, contactez le cabinet de psychologie à Nice.